Skip to main content Help Control Panel

Syndicat Potentiel Strasbourg

Lieu de création, de rencontres et d'expériences artistiques

Home «   Archives 1992-2022 «   Archives 2011 «  

14 oct au 19 nov 2011 - Voilà, Vois-là, entre le son, sort le sens - Charles Dreyfus



01.jpg
Plasticien, poète, performeur, artiste et historien de Fluxus, Charles Dreyfus est le correspondant de la revue québécoise d'art contemporain “Inter” et Docteur en Philosophie. Dans une vie entre New York et Paris, il marque son époque par son originalité entre métaphore et art conceptuel en donnant un prolongement singulier à Fluxus.


02.jpg
03.jpg
05.jpg

Voilà, Vois-là, entre le son, sort le sens
Charles Dreyfus

Vernissage-knack le vendredi 14.10 à 21h
Exposition du 15.10 au 12.11.2011
Prolongation jusqu'au 19.11.2011

avec Finissage-Concert Samedi 19.11.2001*
ouvert du mardi au samedi, de 15h à 19h

Opening Night le vendredi 14.10 :
- Ouverture de l’exposition de 18h à minuit
- Performance de Charles Dreyfus “Allégorie métaphorique. La poésie s'honore” à 19h à l’Auditorium du MAMCS


Capture-d-ecran-2011-09-01-a-12-17-33.jpg

Ajoutez cet événement dans votre calendrier

Au Syndicat Potentiel,
13 rue des couples à Strasbourg
T. +33 0(3) 88 37 08 72


Entrée libre



08.jpg

Et aussi :
- Conférence Rencontre avec Fluxus: théorie et praxis
Charles Dreyfus


Le Jeudi 27 octobre à 18 h 30 - Entrée libre,
Auditorium de l'École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg
1, rue de l’Académie, 67000 Strasbourg
http://www.esad-stg.org/



- Finissage-Concert Samedi 19.11.2001*

Finissage à partir de 17h, entrée libre
Concert du groupe américain Dosh à 19h, proposé par Hiero Strasbourg - PAF 3 Euros
Plus d'infos sur le site de Hiero Strasbourg


18.jpg

Le miel semble doux

Un : positif. Deux : positif. Trois : positif. Quatre : positif. Cinq : positif. Six : positif. Sept : positif. Huit : positif. Neuf : positif…dispositif.

« enfin visible l’unique nombre qui ne peut être un autre » Quels sont mes supports ? Ont-ils un âge ? Que signifient-ils ? Peut-on séparer l’objet… des mots ? L’objet des mots lui-même ? Langage montré/langage caché. Frottés avec le produit qu’il faut, et un tantinet reluqués, mes supports retrouvent une esthétique cachée en même temps qu’une valeur achronique. Brillent soudain comme un sou neuf. Qui peut dire si l’on ne se penche pas sur la date qui suit la signature, si telle œuvre est antérieure ou postérieure à telle autre. Ici, la fixation dans le temps ne donne aucune indication qui se voudrait évolutive. Une phrase trouvée au fin fond de ma tête il y a fort longtemps, peut rejoindre un objet ‘tout fait’ plus ancien encore, mais collecté récemment. Une idée toute fraîche pondue dans la nuit, aura peut être du mal à entailler un support sur lequel je n’arrive pas à mettre la main. Un fragment trash présentant une trop belle gueule d’amour devra attendre pour sa balafre, le moment opportun. Celui où j’aurais trouvé l’apophtegme contradictoire…peut-être jamais. Comme par hasard, les pierres d’achoppement qui nous environnent en toute circonstance, si elles malmènent parfois l’esprit se chargent du retard… - « … retard à prendre conscience de l'implacabilité d'un jeu qui s'est déployé… retard pour comprendre un dispositif qu'on sait possible mais dont on n'a pas vu le mouvement subtil. Il est d'autant plus beau qu'il résiste à la sagacité »- alors qu’on aurait pu croire que le temps ne faisait rien à l’affaire. Savoir que l’on va trébucher, permet déjà de se préparer à diverses pirouettes. La couleur verbale additionnelle, l’objet envers quoi, chers à mon grand-père Marcel comme par miracle, s’équilibrent sur le fil du rasoir. Reste le désir du choix ou faut-il parler de choix du désir ? Les mots embrassent l’objet et l’objet embrasse les mots, la nouveauté prend forme devant nous. Chercher toujours ailleurs le propre du figuré ? C’est le débat qui continue entre la figure et la forme. Même si l’on fait tout pour choyer la contradiction elle demeure enfant de bohème et c’est tant mieux. Graver sur verre cela revient à se préoccuper plus du contenu des mots ainsi obtenus que des problèmes de fond (figure/fond). Faire le même geste sur un miroir efface -en plus de la figure de notre corps qui parfois trouve le moyen de se mettre devant - encore un peu plus le reflet de ce que l’on a derrière son dos. Il suffit d’aligner les effets réflexifs de quelques miroirs tout autour et nous plongeons dans la métaphore filée. En nous déplaçant aux bons grès des reflets avec un peu d’imagination pourquoi pas une transe allégorique. Un retard qui s’actualise. On peut, à loisir, refaire l’expérience de cette indiscernabilité. Point, commutation du fond et de la forme, des mots et des objets, une nouvelle phénoménologie apparaît devant nous, où s’échangent les vertus de la pensée, de l’infini, et du hasard… (cristallisation d’une topologie diagrammatique, la part maudite, l’inconscient, j’en passe et des meilleurs). ICI DEICIDE se reflète à l’endroit. Je vous remercie de votre attention.

Charles Dreyfus-Pechkoff



195048-174006509314728-100001161417521-359494-5470724-o.jpg
Biographie


Charles Dreyfus est un artiste performer et historien de l'art, né à Suresnes en 1947. Il vit et travaille à Paris.

Charles Dreyfus rencontre en 1972 Jean Dupuy. A partir de cette date il entame une série de séjours à New York, au cours desquels il fréquente les protagonistes de tous les mouvements de l'avant-garde new-yorkaise et notamment Fluxus. En 1974 il participe avec Ben au Concert Fluxus durant le Festival d'Automne et à l'exposition Fluxus au MAM de la Ville de Paris. En 1978 paraît sa première publication poétique et il devient en 1985 le rédacteur de Kanal Magazine. En 1994 il participe à la rédaction du chapitre dédié à Fluxus du catalogue de l'exposition Hors Limites du Centre Georges Pompidou ainsi qu'à plusieurs expositions durant les années 90: Biennale de Venise (90), Galerie Lara Vincy (91) et Kunsthalle de Düsseldorf (2000).Il a collaboré avec des artistes aussi variés que George Maciunas, Dick Higgins, Ben, Michel Giroud, Richard Piegza, Julien Blaine ou Jean Dupuy.


Article sur la prochaine exposition de Charles Dreyfus à Besançon :
"L’éternité pas pour l’instant" à la Galerie Jean Greset

Plus d'information à venir...


les-cas-pas-cit-s-B.jpg
Charles Dreyfus, Les cas pas cités, 2009 - photographie Jean Mairet - Collection J+C Mairet



33b.jpg

Comments




Share
Information channels
Recent files
Recent comments
AddThis Social Bookmark Button
AddThis Feed Button
\t\n