Là où les arbres retiennent ce pourquoi nous chantons.

Jeudi dernier Matt, Le gars qui s'occupe du Kiosk sur ce Blog et à la galerie a organisé une projection du film L'erreur boréale de R. Desjardins. Le film a été suivi d'une discussion avec des habitants de la cité des peupliers qui occupent un arbre sur lequel ils ont construit une cabane. cet arbre se trouve sur le trajet d'une route qui signerait la mort de la petite forêt d'Ostwald( Entre peuplier et wald d'Oswald...)et elle est destinée à relier deux autoroutes de Strasbourg. C'était drôle de comparer la situation des grandes forêts Canadienne avec celle de cette petite forêt d'un faubourg de Strasbourg. Les 'Arbritants' nous ont raconté leurs rencontres avec les responsables du projet ( ville, DDE,...) qui semblaient défendre la route pour plus de sécurité pour les cyclistes.car selon eux, si un enfant tombe en vélo sur la piste, c'est bien qu'il y ait des voitures qui passent non loin pour lui venir en secours. Ainsi face aux arguments très nourris des grimpeurs, sur la pertinence du tout auto, la préservation de la nature... les fonctionnaires n'auraient eu que des justifications qui ne tiennent pas la route justement un peu comme dans l'erreur boréale mais à plus petite échelle. Ces derniers temps, je ne sais pour vous mais moi je remarque de plus en plus souvent des situations similaires où des personnes apparament intélligentes censées et de bonne foi se retrouvent face à des décideurs qui sont à côté de la plaque et qui ne savent même pas ce qu'ils défendent à part le ridicule espace de pouvoir qu'ils ont pathologiquement acquis. Alors je me demande comment certain ne s'essoufle pas et comment cette situation peu perdurer dans la marge alors que des énergies se déploient un peut partout.