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Rendez-vous au conseil général du Bas-Rhin pour PRECARITAS
Ou n'importe quel titre pour cet article...
Nous avons enfin rendu les bilans et les demandes de subventions pour la DRAC Alsace et la Ville de Strasbourg pour le projet PRECARITAS prévu en 2007 (à consulter prochainement sur le blog). Aussi à ce sujet nous avions rdv aujourd'hui au Conseil Général du Bas-Rhin pour solliciter son aide...
Nous y sommes allé en vélo. Il y avait Jef, René notre nouvelle recrue et moi même. Nous profitions, il faut le dire, d'un automne agréable. Jef s'en étonnait. Il s'agissait pour René de présenter son bilan de Borderlines (un projet que notre structure a soutenu en 2005-2006) et ensuite de transiter sur la présentation de notre association et de l'action Précaritas. Nous étions face à la responsable des projets internationaux et la responsable des projets culturels. Ce qui se passe quand on a un RDV à l'hôtel du département, c'est que la salle est prête avec des bouteille d'eau minérale pour chacun. ça impressionne! Nous savions avant de nous y rendre que ce qui compte pour un projet, c'est de rentrer dans les critères et que ce qui est est en dehors des critères, même si ça tourne autour, ne peut être pris en compte. Nous savions aussi que les critères du département n'avaient pas beaucoup évolué depuis des années, ce qui a au moins le mérite de les rendre connus de tous. Nous estimions néanmoins qu'il n'était pas possible d'initier une telle action sans en informer le Conseil Général du Bas Rhin, ou du moins les personnes qui y sont chargées de l'art, de la culture. L'hôtel du département, malgré le fait qu'il soit vitré, est assez sombre et la salle dans laquelle nous étions nous donnait l'impression d'être a l'ombre de quelque chose. Le fond de la salle était une baie vitrée, un cadre contemporain sur le parc pittoresque de la Petite France, la salle meublée d'une table ovale et de chaises pour une quinzaine de personnes accentuait un silence un peu zen, sans doute aussi par ce que nous n'en occupions qu'une partie. Pendant que René présentait son bilan je l'ai un peu écouté, mais je pensais aussi à notre projet et au fait de l'annoncer en roman photo, un délire quoi. Ensuite nous avons été écouté par nos deux interlocutrices qui se trouvaient de l'autre côté de la grande table. C'est surtout moi qui ai parlé . René ma ensuite dit que j'étais 'à donf'. J'ai exposé ce qu'était notre association, son rôle, la place qu'elle occupe dans le ou les milieux concernés. Puis j'ai présenté l'action PRECARITAS qui consiste à embaucher plusieurs artistes pendant 9 mois et à mener avec eux un travail à long terme, plutôt que de continuer à organiser des expositions en ne répondant qu'à un besoin d'espace, de carton d'invitation... (un projet qui s'adresse à des artistes en situation précaire : RMI, ASS... voir le projet). Je dois dire que nous avons été écouté, rien ne venait perturber notre développement. Nous avons pu ainsi expliquer les tenants et aboutissants de cette action qui, pour une association gérant un espace d'art, était assez innovante. Ayant pris des notes, c'est la responsable de la culture qui a pris la parole en disant qu'elle ne voulait pas nous laisser trop d'espoir, que même si le projet était innovant il ne correspondait pas aux critères du Conseil Général, vu qu'il avait une portée nationale. Mais devant mon insistance elle nous conseilla de prendre un rdv avec l'élu responsable de la commission culturelle et nous donna des tuyaux (les relais culturels d'Alsace) pour donner à notre projet une dimension locale. Et nous indiquait la procédure qui consiste à écrire une demande de subvention au Président du Conseil Général : Monsieur Richert. C'est une affaire à suivre, nous leurs demandons 5000 euros pour une action et un programme qui va se dérouler durant une année et qui concernera 8 personnes en contrat aidé.
Nous y sommes allé en vélo. Il y avait Jef, René notre nouvelle recrue et moi même. Nous profitions, il faut le dire, d'un automne agréable. Jef s'en étonnait. Il s'agissait pour René de présenter son bilan de Borderlines (un projet que notre structure a soutenu en 2005-2006) et ensuite de transiter sur la présentation de notre association et de l'action Précaritas. Nous étions face à la responsable des projets internationaux et la responsable des projets culturels. Ce qui se passe quand on a un RDV à l'hôtel du département, c'est que la salle est prête avec des bouteille d'eau minérale pour chacun. ça impressionne! Nous savions avant de nous y rendre que ce qui compte pour un projet, c'est de rentrer dans les critères et que ce qui est est en dehors des critères, même si ça tourne autour, ne peut être pris en compte. Nous savions aussi que les critères du département n'avaient pas beaucoup évolué depuis des années, ce qui a au moins le mérite de les rendre connus de tous. Nous estimions néanmoins qu'il n'était pas possible d'initier une telle action sans en informer le Conseil Général du Bas Rhin, ou du moins les personnes qui y sont chargées de l'art, de la culture. L'hôtel du département, malgré le fait qu'il soit vitré, est assez sombre et la salle dans laquelle nous étions nous donnait l'impression d'être a l'ombre de quelque chose. Le fond de la salle était une baie vitrée, un cadre contemporain sur le parc pittoresque de la Petite France, la salle meublée d'une table ovale et de chaises pour une quinzaine de personnes accentuait un silence un peu zen, sans doute aussi par ce que nous n'en occupions qu'une partie. Pendant que René présentait son bilan je l'ai un peu écouté, mais je pensais aussi à notre projet et au fait de l'annoncer en roman photo, un délire quoi. Ensuite nous avons été écouté par nos deux interlocutrices qui se trouvaient de l'autre côté de la grande table. C'est surtout moi qui ai parlé . René ma ensuite dit que j'étais 'à donf'. J'ai exposé ce qu'était notre association, son rôle, la place qu'elle occupe dans le ou les milieux concernés. Puis j'ai présenté l'action PRECARITAS qui consiste à embaucher plusieurs artistes pendant 9 mois et à mener avec eux un travail à long terme, plutôt que de continuer à organiser des expositions en ne répondant qu'à un besoin d'espace, de carton d'invitation... (un projet qui s'adresse à des artistes en situation précaire : RMI, ASS... voir le projet). Je dois dire que nous avons été écouté, rien ne venait perturber notre développement. Nous avons pu ainsi expliquer les tenants et aboutissants de cette action qui, pour une association gérant un espace d'art, était assez innovante. Ayant pris des notes, c'est la responsable de la culture qui a pris la parole en disant qu'elle ne voulait pas nous laisser trop d'espoir, que même si le projet était innovant il ne correspondait pas aux critères du Conseil Général, vu qu'il avait une portée nationale. Mais devant mon insistance elle nous conseilla de prendre un rdv avec l'élu responsable de la commission culturelle et nous donna des tuyaux (les relais culturels d'Alsace) pour donner à notre projet une dimension locale. Et nous indiquait la procédure qui consiste à écrire une demande de subvention au Président du Conseil Général : Monsieur Richert. C'est une affaire à suivre, nous leurs demandons 5000 euros pour une action et un programme qui va se dérouler durant une année et qui concernera 8 personnes en contrat aidé.