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02 au 25 octobre 2014 - So gemütlich ! - Stéphane Pauvret & Aurélie Marchand - Les Journées de l'Architecture

Stéphane Pauvret, artiste protéiforme, s’intéresse à ceux qui, face à la crise s’inventent de nouveaux métiers : vendeur à la sauvette, coiffeur improvisée, taxi sauvage...
Une économie de la débrouille à Strasbourg re-interprétée ici au moyen de films par cet artiste documentariste associé à une ethnographe – Aure?lie Marchand – tous deux s’interrogent sur les nouveaux modes de survie dans la cité européenne.
VERNISSAGE LE MERCREDI 1ER OCTOBRE DE 18H À 19H30
EXPOSITION du 02 au 25 OCTOBRE 2014
Exposition ouverte du mardi au samedi, de 15h à 19h - Entrée Libre
Au Syndicat Potentiel, 13 rue des couples Á Strasbourg
T. +33 0(3) 88 37 08 72
Ouverture en présence des auteurs à l'occasion d'OPENING NIGHT avec "Services à la sauvette"
Vendredi 17 OCT de 18H à 00H
+D’INFOS : http://www.versantest.org

Réalisé dans le cadre des Journées de l’Architecture,
www.ja-at.eu
en partenariat avec la HEAR
Sur la signification du mot gemütlich :
http://www.arte.tv/fr/le-mot-gemuetlich/7860996,CmC=7860934.html
Note biographique : Stéphane Pauvret
Né en 1971 à Mulhouse. Vit à Nantes. Diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, Stéphane Pauvret est également titulaire d’un DPEA en scénographie de l’École d’Architecture de Nantes. Il fait partie d’une génération dont le travail est marqué par l’échange permanent avec d’autres artistes, metteurs en scène, chorégraphes, plasticiens ou chercheurs.
En 1998, il débute comme scénographe à Strasbourg pour le festival de musiques contemporaines Musica et la chaîne culturelle Arte. Collaborateur régulier au théâtre Le Maillon, Scène européenne de Strasbourg, il rencontre le metteur en scène Roméo Castellucci qu’il assiste en Italie pendant l’hiver 1999, pour la création de Genesi.
Soucieux d’ouvrir son expérience de scénographe à un contexte élargi il développe une pratique d’artiste plasticien et particulièrement de documentariste qui met en réflexion l’activité même de la scène, ouvrant des dimensions poétiques, politiques et expérimentales toujours en lien avec un contexte précis social, culturel, géographique.
En 2003, il obtient une bourse de recherche au Post-diplôme international de l’École des Beaux-Arts de Nantes sous la direction de Robert Fleck. Il reçoit en 2004 le Prix des Arts Plastiques de la Ville de Nantes, soutenu par Corinne Diserens, directrice du Musée des Beaux-Arts de Nantes.
Cette même année marque le début des séances Contrechamp, une case de programmation mensuelle au Cinématographe à Nantes qu’il co-fonde, et pour lesquelles il associe des films d’artistes à ceux de cinéastes, soulevant des croisements esthétiques et des débats publics avec les auteurs.
Il réalise en 2007 un film documentaire long-métrage, Sans terre, tourné dans l’état de São Paolo avec une troupe de théâtre de paysans, aux prises avec Pylade, la pièce de Pier Paolo Pasolini. Une histoire aux racines mythiques, où il est question de révolte, de pouvoir et de démocratie. Nombreux sont les échos entre la pièce de Pasolini et la vie de ces Sans terre, portés par une soif de justice sociale.
L’année 2008 il présente sa première exposition personnelle au Frac des Pays de la Loire, suivie d’une publication monographique, et en 2009 une première scénographie d’Opéra avec La Périchole d’Offenbach à l’Opéra de Lille.?
De 2007 à 2010, invité par Christophe Wavelet directeur du LIFE, il inaugure ce Lieu International des Formes Emergentes implanté dans la base des sous-marins?de Saint-Nazaire, par une série de scénographies d’accueil d’exposition et de spectacle vivant en collaboration avec l’éclairagiste Yves Godin.
En 2010 dans le Nordeste toujours au Brésil, il présente au Musée d'Art Contemporain de Recife, Historias conectadas une exposition personnelle, pour l'Année de la France au Brésil qui investit la spécificité territoriale de Recife où s'interpénètrent terre, mer, rivières et mangrove, menée par investigations urbaines, sociales, écologiques et culturelles.
A l’école des Beaux-Arts de Nantes, il est invité l’année 2010/2011 à enseigner sous la forme d’un séminaire hebdomadaire qui s’inscrit dans le programme de recherche Pensées archipéliques dirigé par Emmanuelle Cherel, docteur en histoire de l’art. Il publient ensemble Penser par l’image aux cahiers du LAUA (laboratoire de recherche en urbanisme et sociologie de l’école d’architecture de Nantes).
Ses dernières expositions sont : Carne Vale à Flux factory à New york, Ricochet à l’Ecole des Beaux-Arts de Nantes, Essaimer d’ailleurs au Château des Ducs de Bretagne à Nantes, No m.e.n.s land au Musée de l’objet à Blois, Historias conectadas au Musée d’art contemporain de Recife (Brésil) – Real(ity) cuts au MACBA de Barcelone (Espagne) – Peripheral Vision and Collective Body au Musée d’art contemporain de Bolzano (Italie), Juste une illusion au Frac des Pays de la Loire à Nantes.
Ses scénographies les plus récentes sont présentées entre autres au Théâtre de la Ville et au 104 à Paris, au TNB à Rennes, au Festival d’Avignon, au Life de Saint-Nazaire... Depuis 2007 il est collaborateur artistique du Centre Chorégraphique National de Caen. Il collabore également en danse contemporaine avec Loïc Touzé, Olivia Granville, Sophiatou Kossoko et François Grippeau.
Il signe en 2014 sa première mise en scène de quatre danseurs et une ethnographe au lieu unique scène nationale à Nantes.
Note biographique : Aure?lie Marchand
Aure?lie Marchand est sociologue et ethnographe. Son activite? se partage entre la recherche, l’enseignement et les collaborations avec des artistes. Elle met a? profit les techniques d'investigation des sciences sociales (entretiens ethnographiques, observations participantes, re?cits de vie, analyses sociologiques...) au service de projets qui croisent les arts visuels et les sciences sociales. (Les chore?graphes Loi?c Touze?, Franc?ois Grippeau, Sophiatou Kossoko, le collectif Stationnements autorise?s). La question du genre est transversale a? son travail.
En 2013, elle collabore a? l’e?criture dramaturgique de la pie?ce Un baiser sans moustache de Ste?phane Pauvret et Franc?ois Grippeau, qui conjuguent arts visuels, danse et ethnographie sur la question de la masculinite?. Elle re?alise des entretiens performances en direct et en public lors des repre?sentations.
Elle de?veloppe un gou?t particulier pour les portraits sonores et les supports multime?dia : elle est l’auteure en 2014, avec l’inge?nieure du son Anne-Laure Lejosne, du webdocumentaire consacre? a? l’histoire des militantes de l’entreprise de lingerie Chantelle (http://www.lesdessousdelafabrique.fr/).
Elle poursuit e?galement des recherches sur l’e?conomie informelle en Alsace et au Maroc. La premie?re e?tape de travail est pre?sente?e sous la forme d’une installation vide?o a? la galerie du Syndicat potentiel de Strasbourg avec l’artiste Ste?phane Pauvret : So Gemu?tlich !
En tant qu’enseignante, elle anime un se?minaire d’initiation aux pratiques sociologiques a? l’e?cole de Design Nantes Atlantique et encadre des cours the?matiques sur les ste?re?otypes et discriminations de genre a? l’universite? d’Angers. Elle intervient re?gulie?rement dans des colloques et des festivals the?matiques comme Fiction et sciences sociales (Paris-Sorbonne ); La recherche en danse entre France et Italie (Turin) ; Filmer le travail (Poitiers).
La chercheuse s'investit e?galement dans des groupes de travail sur le genre (MSH Confluences d'Angers) et me?ne des enque?tes dans le cadre du projet Valeurs et utilite?s de la culture (MSH Ange-Gue?pin de Nantes).
?
Forme?e a? l’universite? Toulouse le Mirail aux e?tudes de genre et a? l’universite? de Nantes a? la sociologie de terrain, elle s’inte?resse tre?s to?t aux pratiques de travail des chercheurs en sciences sociales et des artistes du spectacle vivant. En 2009, elle fonde L'association Fil en Te?tes et expe?rimente des projets de croisement entre des acteurs politiques, des savants et des artistes. Ainsi, la Cie Daja avec l’historien Ge?rard Noiriel est invite? avec Chocolat clown ne?gre a? l’universite? de Nantes.
Elle organise les deux premie?res saisons du Printemps des Chercheurs en sciences sociales a? l'Universite? de Nantes. L'e?ve?nement est soutenu par la Ville de Nantes, le CG 44 et la Re?gion des Pays de la Loire. Elle re?alise de 2010 a? 2012 des portraits radiophoniques d’acteurs du spectacle vivant et du champ acade?mique sur la radio Jet-FM. (chore?graphes, metteurs en sce?ne, et historiens, sociologues...).
Une économie de la débrouille à Strasbourg re-interprétée ici au moyen de films par cet artiste documentariste associé à une ethnographe – Aure?lie Marchand – tous deux s’interrogent sur les nouveaux modes de survie dans la cité européenne.
VERNISSAGE LE MERCREDI 1ER OCTOBRE DE 18H À 19H30
EXPOSITION du 02 au 25 OCTOBRE 2014
Exposition ouverte du mardi au samedi, de 15h à 19h - Entrée Libre
Au Syndicat Potentiel, 13 rue des couples Á Strasbourg
T. +33 0(3) 88 37 08 72
Ouverture en présence des auteurs à l'occasion d'OPENING NIGHT avec "Services à la sauvette"
Vendredi 17 OCT de 18H à 00H
+D’INFOS : http://www.versantest.org

Réalisé dans le cadre des Journées de l’Architecture,
www.ja-at.eu
en partenariat avec la HEAR
Sur la signification du mot gemütlich :
http://www.arte.tv/fr/le-mot-gemuetlich/7860996,CmC=7860934.html
Note biographique : Stéphane Pauvret
Né en 1971 à Mulhouse. Vit à Nantes. Diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, Stéphane Pauvret est également titulaire d’un DPEA en scénographie de l’École d’Architecture de Nantes. Il fait partie d’une génération dont le travail est marqué par l’échange permanent avec d’autres artistes, metteurs en scène, chorégraphes, plasticiens ou chercheurs.
En 1998, il débute comme scénographe à Strasbourg pour le festival de musiques contemporaines Musica et la chaîne culturelle Arte. Collaborateur régulier au théâtre Le Maillon, Scène européenne de Strasbourg, il rencontre le metteur en scène Roméo Castellucci qu’il assiste en Italie pendant l’hiver 1999, pour la création de Genesi.
Soucieux d’ouvrir son expérience de scénographe à un contexte élargi il développe une pratique d’artiste plasticien et particulièrement de documentariste qui met en réflexion l’activité même de la scène, ouvrant des dimensions poétiques, politiques et expérimentales toujours en lien avec un contexte précis social, culturel, géographique.
En 2003, il obtient une bourse de recherche au Post-diplôme international de l’École des Beaux-Arts de Nantes sous la direction de Robert Fleck. Il reçoit en 2004 le Prix des Arts Plastiques de la Ville de Nantes, soutenu par Corinne Diserens, directrice du Musée des Beaux-Arts de Nantes.
Cette même année marque le début des séances Contrechamp, une case de programmation mensuelle au Cinématographe à Nantes qu’il co-fonde, et pour lesquelles il associe des films d’artistes à ceux de cinéastes, soulevant des croisements esthétiques et des débats publics avec les auteurs.
Il réalise en 2007 un film documentaire long-métrage, Sans terre, tourné dans l’état de São Paolo avec une troupe de théâtre de paysans, aux prises avec Pylade, la pièce de Pier Paolo Pasolini. Une histoire aux racines mythiques, où il est question de révolte, de pouvoir et de démocratie. Nombreux sont les échos entre la pièce de Pasolini et la vie de ces Sans terre, portés par une soif de justice sociale.
L’année 2008 il présente sa première exposition personnelle au Frac des Pays de la Loire, suivie d’une publication monographique, et en 2009 une première scénographie d’Opéra avec La Périchole d’Offenbach à l’Opéra de Lille.?
De 2007 à 2010, invité par Christophe Wavelet directeur du LIFE, il inaugure ce Lieu International des Formes Emergentes implanté dans la base des sous-marins?de Saint-Nazaire, par une série de scénographies d’accueil d’exposition et de spectacle vivant en collaboration avec l’éclairagiste Yves Godin.
En 2010 dans le Nordeste toujours au Brésil, il présente au Musée d'Art Contemporain de Recife, Historias conectadas une exposition personnelle, pour l'Année de la France au Brésil qui investit la spécificité territoriale de Recife où s'interpénètrent terre, mer, rivières et mangrove, menée par investigations urbaines, sociales, écologiques et culturelles.
A l’école des Beaux-Arts de Nantes, il est invité l’année 2010/2011 à enseigner sous la forme d’un séminaire hebdomadaire qui s’inscrit dans le programme de recherche Pensées archipéliques dirigé par Emmanuelle Cherel, docteur en histoire de l’art. Il publient ensemble Penser par l’image aux cahiers du LAUA (laboratoire de recherche en urbanisme et sociologie de l’école d’architecture de Nantes).
Ses dernières expositions sont : Carne Vale à Flux factory à New york, Ricochet à l’Ecole des Beaux-Arts de Nantes, Essaimer d’ailleurs au Château des Ducs de Bretagne à Nantes, No m.e.n.s land au Musée de l’objet à Blois, Historias conectadas au Musée d’art contemporain de Recife (Brésil) – Real(ity) cuts au MACBA de Barcelone (Espagne) – Peripheral Vision and Collective Body au Musée d’art contemporain de Bolzano (Italie), Juste une illusion au Frac des Pays de la Loire à Nantes.
Ses scénographies les plus récentes sont présentées entre autres au Théâtre de la Ville et au 104 à Paris, au TNB à Rennes, au Festival d’Avignon, au Life de Saint-Nazaire... Depuis 2007 il est collaborateur artistique du Centre Chorégraphique National de Caen. Il collabore également en danse contemporaine avec Loïc Touzé, Olivia Granville, Sophiatou Kossoko et François Grippeau.
Il signe en 2014 sa première mise en scène de quatre danseurs et une ethnographe au lieu unique scène nationale à Nantes.
Note biographique : Aure?lie Marchand
Aure?lie Marchand est sociologue et ethnographe. Son activite? se partage entre la recherche, l’enseignement et les collaborations avec des artistes. Elle met a? profit les techniques d'investigation des sciences sociales (entretiens ethnographiques, observations participantes, re?cits de vie, analyses sociologiques...) au service de projets qui croisent les arts visuels et les sciences sociales. (Les chore?graphes Loi?c Touze?, Franc?ois Grippeau, Sophiatou Kossoko, le collectif Stationnements autorise?s). La question du genre est transversale a? son travail.
En 2013, elle collabore a? l’e?criture dramaturgique de la pie?ce Un baiser sans moustache de Ste?phane Pauvret et Franc?ois Grippeau, qui conjuguent arts visuels, danse et ethnographie sur la question de la masculinite?. Elle re?alise des entretiens performances en direct et en public lors des repre?sentations.
Elle de?veloppe un gou?t particulier pour les portraits sonores et les supports multime?dia : elle est l’auteure en 2014, avec l’inge?nieure du son Anne-Laure Lejosne, du webdocumentaire consacre? a? l’histoire des militantes de l’entreprise de lingerie Chantelle (http://www.lesdessousdelafabrique.fr/).
Elle poursuit e?galement des recherches sur l’e?conomie informelle en Alsace et au Maroc. La premie?re e?tape de travail est pre?sente?e sous la forme d’une installation vide?o a? la galerie du Syndicat potentiel de Strasbourg avec l’artiste Ste?phane Pauvret : So Gemu?tlich !
En tant qu’enseignante, elle anime un se?minaire d’initiation aux pratiques sociologiques a? l’e?cole de Design Nantes Atlantique et encadre des cours the?matiques sur les ste?re?otypes et discriminations de genre a? l’universite? d’Angers. Elle intervient re?gulie?rement dans des colloques et des festivals the?matiques comme Fiction et sciences sociales (Paris-Sorbonne ); La recherche en danse entre France et Italie (Turin) ; Filmer le travail (Poitiers).
La chercheuse s'investit e?galement dans des groupes de travail sur le genre (MSH Confluences d'Angers) et me?ne des enque?tes dans le cadre du projet Valeurs et utilite?s de la culture (MSH Ange-Gue?pin de Nantes).

Forme?e a? l’universite? Toulouse le Mirail aux e?tudes de genre et a? l’universite? de Nantes a? la sociologie de terrain, elle s’inte?resse tre?s to?t aux pratiques de travail des chercheurs en sciences sociales et des artistes du spectacle vivant. En 2009, elle fonde L'association Fil en Te?tes et expe?rimente des projets de croisement entre des acteurs politiques, des savants et des artistes. Ainsi, la Cie Daja avec l’historien Ge?rard Noiriel est invite? avec Chocolat clown ne?gre a? l’universite? de Nantes.
Elle organise les deux premie?res saisons du Printemps des Chercheurs en sciences sociales a? l'Universite? de Nantes. L'e?ve?nement est soutenu par la Ville de Nantes, le CG 44 et la Re?gion des Pays de la Loire. Elle re?alise de 2010 a? 2012 des portraits radiophoniques d’acteurs du spectacle vivant et du champ acade?mique sur la radio Jet-FM. (chore?graphes, metteurs en sce?ne, et historiens, sociologues...).