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27 mai 2015 - Journée exploratoire "Art contemporain, environnement, recherche" - Vincent + Feria et leurs invités
Cette journée de recherche prend place dans le dispositif Exploratorium de Vincent + Feria présenté au Syndicat potentiel à Strasbourg (mai 2015). Elle propose d’ouvrir la réflexion sur les pratiques artistiques contemporaines qui s’articulent autour des problématiques environnementales dans une approche transdisciplinaire. Comment et à travers quelles expériences art/science les collaborations se construisent ? Quelles incidences, quels effets pouvons-nous percevoir dans les œuvres, les propositions, les recherches ? Comment les artistes se saisissent-ils de la question sociétale de l’environnement ? Quelle « nouvelle » figure de l’artiste se dessinerait alors ?
Attentifs aux débats et à l’approche de la COP21, la Conférence des Nations-Unies sur le changement climatique qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015, il s’agira d’observer et analyser des projets de recherche et des projets artistiques pour lesquels la question environnementale est centrale, inaugurant de « nouvelles formes et pratiques créatives », ouvrant à des collaborations avec d’autres disciplines et savoirs et favorisant les rencontres sur le terrain de la recherche. Des chercheurs en géographie, en art, en sciences humaines ou sciences physiques seront invités à présenter leurs approches et travaux sur l’environnement et participeront activement à la construction de la réflexion et de la rencontre « art, contemporain, environnement, recherche » ;
Les exposés mettront en avant les enjeux spécifiques suivants :
1/ l’approche transdisciplinaire, comment se construisent les collaborations, participations ou actions ;
2/ les processus créatifs développés et mis en œuvre dans les pratiques artistiques ou scientifiques dans le monde actuel;
3/ la recherche en art, à travers les formes et formats de l’œuvre, ses modes de présentation.
Une publication spécifique composera et restituera les débats soulevés au cours de la journée exploratoire.
Avec la participation de :
Nathalie Blanc, géographe- université Paris Diderot - Paris 7 ; Olivier Goetz, études théâtrales – université de Lorraine ; Sébastien Gadal, géographe – Aix-Marseille université (AMU) ; Diana Ruiz-Pino, physicienne océanographe, Université Paris 6 - Pierre et Marie Curie ; Eloy Feria, artiste chercheur, université Paris 8-Saint Denis ; et,
Désiré Amani, Pauline Gaudin-Indicatti, Solenn Tenier et Mathieu Tremblin, doctorants en arts visuels, EA3402 « Approches contemporaines de la création et réflexion artistiques", université de Strasbourg ;
sur une proposition de Françoise Vincent-Feria, artiste, enseignante chercheure, EA3402 université de Strasbourg.
Journée exploratoire
Art contemporain, environnement, recherche"
Mercredi 27 mai du 9h30 à 18h
Au Syndicat Potentiel, 13 rue des couples Á Strasbourg
T. +33 0(3) 88 37 08 72
Sur Facebook : https://www.facebook.com/events/406080519598716/
Dans le cadre de l'exposition
Qui va au nord va au sud - VINCENT + FERIA
Dispositif évolutif_Situations performatives_Informations_Copylefts_Manifestes.
Des systèmes de travail pour montrer, dénoncer, agir contre le réchauffement de la planète.
Une présentation des trois ouvrages édités par Hallaca éditions, qui retracent le parcours de VINCENT + FERIA, depuis leur expérience en Antarctique et plus récemment en Yakoutie, Sibérie extrême orientale.
EXPOSITION
du 22 au 30 mai 2015
Plus d'informations
http://syndicatpotentiel.free.fr/yacs/articles/view.php/737
Intervenants de la Journée exploratoire
Nathalie BLANC – Géographe - Université Paris Diderot -Paris 7 - UFR G.H.S.S. Géographie, Histoire, Sciences de la Société - Directrice de recherche au CNRS - Directrice du Laboratoire LADYSS UMR 7533 CNRS Ladyss.com
« Micro-Utopies, imaginer où vivre » : L’étude de centaines de cas d’études collectés à partir du prix COAL (Coalition pour l’art et le développement durable) ont permis de développer trois entrées d’analyse possibles dans le champ qui croise art et environnement. Premièrement, il s’agit d’explorer les alternatives vers un développement durable, dans la mesure où les protocoles artistiques sont moins contraints a priori. Deuxièmement, les artistes jouent un rôle dans le développement de la crédibilité et légitimité des interventions de la société civile dans l’espace public. Enfin, les formes créées localement engagent les cultures locales, impliquant une diversité de références culturelles. Ce faisant, les artistes renouvellent l’agentivité et l’intragentivité des formes environnementales (Barad, 2007).
Eloy FERIA - Artiste chercheur - Université Paris 8-Saint Denis - UFR Arts, département Arts plastiques
« L’Exploratorium : de l’aller voir à l’être là » : Au moment des crises convulsives sociales, politiques, telluriques, l’homme ne doit pas cesser de crier, RÉorganiser, REpenser les manières d’agir et de réfléchir. L’homme est au centre de la proposition artistique « Qui va au Nord, va au Sud » et cette journée exploratoire sera une tentative d’interroger la place de l’être humain sur la planète terre. Expériences, technologies, cosmologies, buen vivir en seront les mots-clefs.
Diana RUIZ-PINO - Physicienne, océanographe - Université de Paris 6 - Pierre et Marie Curie (UPMC) - Sorbonne Université - Laboratoire LOCEAN (Unité Mixte de Recherche UMR : CNRS/UPMC/MNHN/IRD)
« Les deux océans Polaires » : Les deux océans Polaires : Antarctique et Arctique peuvent être aujourd’hui observés à partir de satellites, d’observatoires océaniques et de bouées instrumentées dérivantes.
Ces deux océans correspondent, non seulement aux plus « pristine » de notre planète; mais aussi à ceux qui réagissent le plus vite et le plus intensément au changement climatique global. Quels sont ces changements ? Quels sont les impacts du réchauffement global et de l’augmentation du CO2 sur les régions polaires ? Est-ce que des modifications dans ces deux océans peuvent influencer nos vies ? Du point de vue de la science le débat ne se situe pas au niveau des ressources. Il s’agira ici de la compréhension que la science a aujourd’hui du rôle de l’océan en tant que régulateur du climat, de solutions qu’il nous offre. Ces solutions « océaniques » sont à ajouter aux énergies renouvelables et à la réduction des émissions de CO2 d’origine humaine. Le bouleversement induit par les activités humaines de ces océans polaires, pourtant très éloigné de sources de pollution, posent des questions qui impliquent une réflexion jointe de toutes les activités créatrices.
Sébastien GADAL – Géographe - Aix-Marseille Université (AMU) - CNRS ESPACE UMR 7300
« Urbanités post-soviétiques : Métropolisations russes arctiques dans le double contexte de la mondialisation et du changement climatique » : Les formes et espaces d’urbanités des territoires arctiques et subarctiques russes asiatiques ont connu depuis les années 1970 d’importantes transformations dans leurs expressions architecturales, avec l’urbanisation et, depuis les années 2000, l’émergence de processus de métropolisations dans un triple contexte : la fin de l’URSS, les processus émergents de mondialisations et d’intégration à l’espace asiatique et l’enjeu socio-économique du réchauffement climatique. Les formes d’urbanités, en continuels changements ont fortement évolué depuis les années 2000 avec l’urbanisation, la métropolisation, l’intégration de Iakoutsk à l’espace asiatique, l’élévation du niveau de vie, la modification de la structure démographique et territoriale. Cependant les modèles d’aménagements des territoires urbains issus de l’URSS n’ont pas ou peu évolué. Ils se traduisent par un caractère particulier : celui d'une absence réelle d’évolution de l'expression artistique ; fossilisée, héritée du soviétisme.
Si la structure et les modalités de la ville soviétique n'ont que peu ou pas évolué jusqu'au milieu des années 2000, la structure sociétale et ethnique de villes comme Iakoutsk ont profondément modifié le rapport au territoire et à l'art. Celui-ci est hors de l'espace urbain. Elle est l'expression d'une représentation identitaire iakoute en grande partie reconstruite par et sous les soviétiques. Elle tient à l'absence des éléments sociaux, anthropologiques, historiques, géographiques constitutifs des multiples cultures constituant le territoire de la république de Sakha.
Le rapport à l'urbanité est celui de la mondialisation, de la métropolisation, de l'intégration de l'espace arctique et subarctique russe asiatique - la Sibérie - dans la modernité et l'espace asiatique, ses connections avec les USA, l'Europe; avec comme moteur l'usage massif des technologies de l'information et de la communication dans un territoire fortement marqué par l'héritage soviétique des années 1980 et ses problématiques politiques, identitaires et sociales.
Mots-clés : urbanités, villes arctiques et subarctiques, métropolisations, art, mondialisation
Olivier GOETZ - Etudes théâtrales, membre du collectif DQVTM (Chine) - Université de Lorraine – université Paul Verlaine Metz - UFR Arts lettres et langues - Laboratoire 2L2S
" Penser la mondialisation avec l’art " : Tandis que la mondialisation n’a de cesse d’uniformiser et de rétrécir le monde, l’art contemporain semble plutôt soucieux de lui rendre sa vastitude, sa complexité et ses contradictions…
……………… ////// &
Désiré AMANI - Doctorant en Arts visuels, EA3402 université de Strasbourg
" L'art et la vie, quelle liaison et quelle vision ? » : Une approche de la performance comme un art d'engagement et de mondialisation. La performance rituelle dans nos sociétés contemporaines se veut comme une notice d'utilisation dans le processus de la guérison de l'âme de l'art, par l'entremise du corps humain. Elle retrace parallèlement les voies de la pensée et de la création comme mémoire politique de notre environnement.
Mathieu TREMBLIN - Doctorant en Arts visuels, EA3402 université de Strasbourg
« Écologie visuelle et problématiques environnementales dans le contexte de la BY14 » :Sous la forme d’un récit d’expérience, il s’agit de pointer les enjeux propres à des interventions artistiques dans l’espace urbain en regard des divers territoires où elles se déploient, et comment, de l’une à l’autre, un glissement s’opère d’une réflexion sur l’écologie visuelle en milieu urbain vers la question environnementale dans le contexte de la BY14.
Pauline GAUDIN INDICATTI - Doctorante en Arts visuels, EA3402 université de Strasbourg
« Une recherche en art, ou comment cultiver son jardin ? »
Cette intervention présentera l’expérimentation pratique et théorique du travail de thèse de l’artiste et doctorante Janice Martins Appel (Porto Alegre, Brésil) dont le projet est de cultiver son jardin. L’artiste appréhende cette forme culturelle, historique, architecturale comme laboratoire de recherche en art ; le jardin est la forme qui prétend donner du sens au développement d’un processus de possibles, d’actions et de réflexions dans le champ de l’art contemporain, l’environnement, l’action citoyenne et collaborative, le monde dans lequel nous vivons, percevons. Nous avancerons également le terme d’environnement entendu comme « ce qui nous entoure », « le contour », ce qu’il représente dans notre monde hypermobile ; intégrant par ailleurs l’approche de l’artiste Hélio Oiticica dans ses « propositions ambientales ».
Solenn TENIER - Doctorante en Arts visuels, EA3402 université de Strasbourg
« Environnement et identité » : Alors que les Nations-Unies annoncent qu’en 2030 deux personnes sur trois vivront dans un environnement urbain ; nous devons nous interroger sur les manières dont ces populations emmagasinent et vivent avec ces mutations en marche.
Les cas de Freiburg, Madsar, New York, San Francisco : Smart Cities. Les environnements dans lesquels nous évoluons sont-ils représentatifs de notre identité ? Mots clés : Smart Cities, environnement(s), identité(s), urbain, mutation(s)
Attentifs aux débats et à l’approche de la COP21, la Conférence des Nations-Unies sur le changement climatique qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015, il s’agira d’observer et analyser des projets de recherche et des projets artistiques pour lesquels la question environnementale est centrale, inaugurant de « nouvelles formes et pratiques créatives », ouvrant à des collaborations avec d’autres disciplines et savoirs et favorisant les rencontres sur le terrain de la recherche. Des chercheurs en géographie, en art, en sciences humaines ou sciences physiques seront invités à présenter leurs approches et travaux sur l’environnement et participeront activement à la construction de la réflexion et de la rencontre « art, contemporain, environnement, recherche » ;
Les exposés mettront en avant les enjeux spécifiques suivants :
1/ l’approche transdisciplinaire, comment se construisent les collaborations, participations ou actions ;
2/ les processus créatifs développés et mis en œuvre dans les pratiques artistiques ou scientifiques dans le monde actuel;
3/ la recherche en art, à travers les formes et formats de l’œuvre, ses modes de présentation.
Une publication spécifique composera et restituera les débats soulevés au cours de la journée exploratoire.
Avec la participation de :
Nathalie Blanc, géographe- université Paris Diderot - Paris 7 ; Olivier Goetz, études théâtrales – université de Lorraine ; Sébastien Gadal, géographe – Aix-Marseille université (AMU) ; Diana Ruiz-Pino, physicienne océanographe, Université Paris 6 - Pierre et Marie Curie ; Eloy Feria, artiste chercheur, université Paris 8-Saint Denis ; et,
Désiré Amani, Pauline Gaudin-Indicatti, Solenn Tenier et Mathieu Tremblin, doctorants en arts visuels, EA3402 « Approches contemporaines de la création et réflexion artistiques", université de Strasbourg ;
sur une proposition de Françoise Vincent-Feria, artiste, enseignante chercheure, EA3402 université de Strasbourg.
Journée exploratoire
Art contemporain, environnement, recherche"
Mercredi 27 mai du 9h30 à 18h
Au Syndicat Potentiel, 13 rue des couples Á Strasbourg
T. +33 0(3) 88 37 08 72
Sur Facebook : https://www.facebook.com/events/406080519598716/
Dans le cadre de l'exposition
Qui va au nord va au sud - VINCENT + FERIA
Dispositif évolutif_Situations performatives_Informations_Copylefts_Manifestes.
Des systèmes de travail pour montrer, dénoncer, agir contre le réchauffement de la planète.
Une présentation des trois ouvrages édités par Hallaca éditions, qui retracent le parcours de VINCENT + FERIA, depuis leur expérience en Antarctique et plus récemment en Yakoutie, Sibérie extrême orientale.
EXPOSITION
du 22 au 30 mai 2015
Plus d'informations
http://syndicatpotentiel.free.fr/yacs/articles/view.php/737
Intervenants de la Journée exploratoire
Nathalie BLANC – Géographe - Université Paris Diderot -Paris 7 - UFR G.H.S.S. Géographie, Histoire, Sciences de la Société - Directrice de recherche au CNRS - Directrice du Laboratoire LADYSS UMR 7533 CNRS Ladyss.com
« Micro-Utopies, imaginer où vivre » : L’étude de centaines de cas d’études collectés à partir du prix COAL (Coalition pour l’art et le développement durable) ont permis de développer trois entrées d’analyse possibles dans le champ qui croise art et environnement. Premièrement, il s’agit d’explorer les alternatives vers un développement durable, dans la mesure où les protocoles artistiques sont moins contraints a priori. Deuxièmement, les artistes jouent un rôle dans le développement de la crédibilité et légitimité des interventions de la société civile dans l’espace public. Enfin, les formes créées localement engagent les cultures locales, impliquant une diversité de références culturelles. Ce faisant, les artistes renouvellent l’agentivité et l’intragentivité des formes environnementales (Barad, 2007).
Eloy FERIA - Artiste chercheur - Université Paris 8-Saint Denis - UFR Arts, département Arts plastiques
« L’Exploratorium : de l’aller voir à l’être là » : Au moment des crises convulsives sociales, politiques, telluriques, l’homme ne doit pas cesser de crier, RÉorganiser, REpenser les manières d’agir et de réfléchir. L’homme est au centre de la proposition artistique « Qui va au Nord, va au Sud » et cette journée exploratoire sera une tentative d’interroger la place de l’être humain sur la planète terre. Expériences, technologies, cosmologies, buen vivir en seront les mots-clefs.
Diana RUIZ-PINO - Physicienne, océanographe - Université de Paris 6 - Pierre et Marie Curie (UPMC) - Sorbonne Université - Laboratoire LOCEAN (Unité Mixte de Recherche UMR : CNRS/UPMC/MNHN/IRD)
« Les deux océans Polaires » : Les deux océans Polaires : Antarctique et Arctique peuvent être aujourd’hui observés à partir de satellites, d’observatoires océaniques et de bouées instrumentées dérivantes.
Ces deux océans correspondent, non seulement aux plus « pristine » de notre planète; mais aussi à ceux qui réagissent le plus vite et le plus intensément au changement climatique global. Quels sont ces changements ? Quels sont les impacts du réchauffement global et de l’augmentation du CO2 sur les régions polaires ? Est-ce que des modifications dans ces deux océans peuvent influencer nos vies ? Du point de vue de la science le débat ne se situe pas au niveau des ressources. Il s’agira ici de la compréhension que la science a aujourd’hui du rôle de l’océan en tant que régulateur du climat, de solutions qu’il nous offre. Ces solutions « océaniques » sont à ajouter aux énergies renouvelables et à la réduction des émissions de CO2 d’origine humaine. Le bouleversement induit par les activités humaines de ces océans polaires, pourtant très éloigné de sources de pollution, posent des questions qui impliquent une réflexion jointe de toutes les activités créatrices.
Sébastien GADAL – Géographe - Aix-Marseille Université (AMU) - CNRS ESPACE UMR 7300
« Urbanités post-soviétiques : Métropolisations russes arctiques dans le double contexte de la mondialisation et du changement climatique » : Les formes et espaces d’urbanités des territoires arctiques et subarctiques russes asiatiques ont connu depuis les années 1970 d’importantes transformations dans leurs expressions architecturales, avec l’urbanisation et, depuis les années 2000, l’émergence de processus de métropolisations dans un triple contexte : la fin de l’URSS, les processus émergents de mondialisations et d’intégration à l’espace asiatique et l’enjeu socio-économique du réchauffement climatique. Les formes d’urbanités, en continuels changements ont fortement évolué depuis les années 2000 avec l’urbanisation, la métropolisation, l’intégration de Iakoutsk à l’espace asiatique, l’élévation du niveau de vie, la modification de la structure démographique et territoriale. Cependant les modèles d’aménagements des territoires urbains issus de l’URSS n’ont pas ou peu évolué. Ils se traduisent par un caractère particulier : celui d'une absence réelle d’évolution de l'expression artistique ; fossilisée, héritée du soviétisme.
Si la structure et les modalités de la ville soviétique n'ont que peu ou pas évolué jusqu'au milieu des années 2000, la structure sociétale et ethnique de villes comme Iakoutsk ont profondément modifié le rapport au territoire et à l'art. Celui-ci est hors de l'espace urbain. Elle est l'expression d'une représentation identitaire iakoute en grande partie reconstruite par et sous les soviétiques. Elle tient à l'absence des éléments sociaux, anthropologiques, historiques, géographiques constitutifs des multiples cultures constituant le territoire de la république de Sakha.
Le rapport à l'urbanité est celui de la mondialisation, de la métropolisation, de l'intégration de l'espace arctique et subarctique russe asiatique - la Sibérie - dans la modernité et l'espace asiatique, ses connections avec les USA, l'Europe; avec comme moteur l'usage massif des technologies de l'information et de la communication dans un territoire fortement marqué par l'héritage soviétique des années 1980 et ses problématiques politiques, identitaires et sociales.
Mots-clés : urbanités, villes arctiques et subarctiques, métropolisations, art, mondialisation
Olivier GOETZ - Etudes théâtrales, membre du collectif DQVTM (Chine) - Université de Lorraine – université Paul Verlaine Metz - UFR Arts lettres et langues - Laboratoire 2L2S
" Penser la mondialisation avec l’art " : Tandis que la mondialisation n’a de cesse d’uniformiser et de rétrécir le monde, l’art contemporain semble plutôt soucieux de lui rendre sa vastitude, sa complexité et ses contradictions…
……………… ////// &
Désiré AMANI - Doctorant en Arts visuels, EA3402 université de Strasbourg
" L'art et la vie, quelle liaison et quelle vision ? » : Une approche de la performance comme un art d'engagement et de mondialisation. La performance rituelle dans nos sociétés contemporaines se veut comme une notice d'utilisation dans le processus de la guérison de l'âme de l'art, par l'entremise du corps humain. Elle retrace parallèlement les voies de la pensée et de la création comme mémoire politique de notre environnement.
Mathieu TREMBLIN - Doctorant en Arts visuels, EA3402 université de Strasbourg
« Écologie visuelle et problématiques environnementales dans le contexte de la BY14 » :Sous la forme d’un récit d’expérience, il s’agit de pointer les enjeux propres à des interventions artistiques dans l’espace urbain en regard des divers territoires où elles se déploient, et comment, de l’une à l’autre, un glissement s’opère d’une réflexion sur l’écologie visuelle en milieu urbain vers la question environnementale dans le contexte de la BY14.
Pauline GAUDIN INDICATTI - Doctorante en Arts visuels, EA3402 université de Strasbourg
« Une recherche en art, ou comment cultiver son jardin ? »
Cette intervention présentera l’expérimentation pratique et théorique du travail de thèse de l’artiste et doctorante Janice Martins Appel (Porto Alegre, Brésil) dont le projet est de cultiver son jardin. L’artiste appréhende cette forme culturelle, historique, architecturale comme laboratoire de recherche en art ; le jardin est la forme qui prétend donner du sens au développement d’un processus de possibles, d’actions et de réflexions dans le champ de l’art contemporain, l’environnement, l’action citoyenne et collaborative, le monde dans lequel nous vivons, percevons. Nous avancerons également le terme d’environnement entendu comme « ce qui nous entoure », « le contour », ce qu’il représente dans notre monde hypermobile ; intégrant par ailleurs l’approche de l’artiste Hélio Oiticica dans ses « propositions ambientales ».
Solenn TENIER - Doctorante en Arts visuels, EA3402 université de Strasbourg
« Environnement et identité » : Alors que les Nations-Unies annoncent qu’en 2030 deux personnes sur trois vivront dans un environnement urbain ; nous devons nous interroger sur les manières dont ces populations emmagasinent et vivent avec ces mutations en marche.
Les cas de Freiburg, Madsar, New York, San Francisco : Smart Cities. Les environnements dans lesquels nous évoluons sont-ils représentatifs de notre identité ? Mots clés : Smart Cities, environnement(s), identité(s), urbain, mutation(s)