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du 12 au 27 mars 2012 - X intrigue - PEZ CORP
X intrigue.
X vous parle (~).
X manière de lire x.
X cherche à être didactique (RCA).
X a plusieurs voix (IN) pour dire (OUT).
X dimensionne son espace mental (XYZ-t).
X est la ramification arborescente, buissonnante et florale d’un système de pensées (␣).
X agit sous les pseudonymes (XX ou XY, XXX, XYY & XXY) de Fanny Chassot, Audrey Gleizes/Greg McGrew, Paul Guilbert, Thomas Lasbouygues, Kevin Senant, Erwan Soumhi & Valentine Siboni.
X travaille à son progrès (ß)..
X intrigue
PEZ CORP
Exposition au Syndicat Potentiel du 12 au 27.03.2012.
ouvert du mardi au samedi, de 15h à 19h, Entrée libre
Montage Installation Work in Progress du 12 au 15.03, 15h-19h
Vernissage le jeudi 15.03 à partir à 18h
+ LOST in PERFORMANCE le samedi 17.03 à partir de 20h - Prix libre
+ Journée d’échanges «Créativités et Territoires : quels espaces ?» le vendredi 23.03 - RSVP 15 Euros
Finissage le mardi 27.03.2012 à 18h
Projet réalisé avec le soutien du Pôle Alsace d'enseignement des arts - Ecole supérieure des arts décoratifs de Strasbourg
Au Syndicat Potentiel, 13 rue des couples à Strasbourg
T. +33 0(3) 88 37 08 72 - Entrée libre
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X intrigue est un personnage apparu dans une exposition interne réalisée dans le cadre du groupe Hors Format : “les poètes intrigants”. X intrigue a été créé, comme une expérimentation, un artiste/personnage anonyme participant à la création de cet événement. L’intrigue se jouait notamment dans la retranscription des échanges mails en amont de l’exposition comme révélateurs du processus créatif. Aujourd’hui, cette recherche se prolonge par l’exposition de X intrigue.
Cette exposition, regroupe étudiants et diplômés de L’ESAD, dans une corporation nommée PEZ, dont : Paul Guilbert, Thomas Lasbouygues, Kevin Senant, Valentine Siboni, Audrey Gleizes, Chloé Mérigot et Fanny Chassot.
Présentation du dispositif
Pour cette exposition, nous proposons une installation participative basée sur un système de diffusion video primaire, comprenant des lecteurs dvd reliés à un vidéo projecteur grâce à des câbles RCA. L’installation propose de complexifier ces liens par la présence de sélecteurs (switchers) qui multiplient les signaux vidéos, créant ainsi un réseau synaptique. Ce réseau prend la forme d’une sorte de mind map, cartographie mentale de X intrigue.
Par un protocole établi en interne, chaque participant devra réaliser une vidéo qui sera diffusée par un lecteur dvd. Les éléments physiques (câbles RCA, switchers) du dispositif intègrent un vocabulaire commun, qui deviennent des signifiants réinjectés dans la réalisation des vidéos. Le travail de chacun est alors visible selon certaines combinaisons précises que le spectateur trouvera en manipulant les switchers.
Ce dispositif faussement didactique sera fixé au plafond du syndicat potentiel. Les switchers, suspendus à portée du spectateur deviendront les contrôleurs permettant l’interaction du spectateur avec le dispositif. Chacun de ces switchers, représente une notion, un dénominateur commun à plusieurs propositions de X intrigue.
Ces notions auxquelles s’ajoutent un système de codage et d’étiquetage des câbles qui les lient sont des guides permettant l’accès au sens du spectateur. Une analyse éclatée qui lui permettra de déchiffrer/démêler la mind map par sa progression dans le dispositif. Une mise en lumière particulière, ainsi qu’une spacialisation sonore viendront donner des clefs de lecture supplémentaire à la mind map. enfin l’ensemble, immergera le spectateur dans l’histoire de x intrigue.
Tant par le dispositif, que par les propositions vidéo qu’il régule, X intrigue reflète les rapports complexes invoqués lors d’une exposition. Il interroge les modalités du travail de groupe, de la cohabitation du sens des pièces et du rapport au spectateur. C’est la mise en fiction de ces développements tautologiques qui scellent l’intrigue et qui donnent corps à X.
L’exposition sera évolutive, un work in progress durant lequel nous poursuivrons le développement des vidéos, du câblage et des textes régissant la cartographie. Le spectateur sera donc invité à suivre cette évolution ainsi que son adaptation/remaniement lors de temps performatifs programmés par le Syndicat Potentiel. Cette exposition est également pour nous une étape, ce dispositif ayant pour but de devenir une pièce témoin, une présentation des manifestes multiples de la démarche de PEZ.
Présentation de PEZ
Une plateforme communautaire à géométrie variable, née de rencontres au sein du groupe pédagogique Art3/ HF de l’école des arts décoratifs de Strasbourg.
Un noyau dur d’artistes, étudiants ou anciens étudiants (principalement issus des promotions 2010 et 2011), qui ont choisi de travailler ensemble à leur sortie de l’école. Pas de hiérarchie, pas de «commissaires» ni de «bureau». Simplement la volonté de prolonger en la faisant évoluer-, une relation de travail particulière.
PEZ ne se définit pas comme un collectif, dans le sens où les projets «labellisés» PEZ ne sont ni imaginés ni réalisés à parts égales par les membres du groupe. Chaque artiste a un univers propre, des projets individuels, voire d’autres groupes de travail.
Les projets sont donc généralement imaginés comme des «coquilles», des dispositifs communs qui engloberont les propositions de chacun. Il s’agit alors de générer ensemble un contexte, de construire une architecture, que s’approprieront à la fois ceux qui ont participé à leur élaboration, et d’autres artistes «invités». PEZ ne se contente pas de répondre à des appels à projets, ni à s’insérer dans des structures existantes, mais aussi d’inventer ses propres contextes de monstration. Outre les projets «physiques» comme X intrigue, PEZ développe un langage commun, un lexique qui lui est propre et qui va bien au-delà de la réalisation d’oeuvres et d’objets.
Une façon de travailler en réseau plutôt que d’une seule voix, un dialogue critique qui fait se confronter et se mélanger les approches et les intérêts de chacun. À long terme, la construction d’une plate-forme virtuelle de création est engagée, mais de multiples autres formes sont envisageables.