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Syndicat Potentiel Strasbourg

Lieu de création, de rencontres et d'expériences artistiques

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4 au 10 juin 2012 - La chose à cinq tête - Marine Angé, Marion Cros, Izabela Dlawichowska, Clémence Prieur, Morgane Roumégoux et Claire Serres



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La forme que prend La Chose est inspirée de la faune et de la flore, elle résiste au climat et ne propose pas de descendance directe. Pour atteindre une forme, La Chose cherche une coquille, un endroit pour pousser son premier cri. Cette pépinière virtuelle est notre terrain d'entente, assez lumineux et tiède pour faire grandir notre corps commun, animer ses cinq membres, ses cinq bouches monophoniques. Une longue analyse de terrain reste à faire, il va nous falloir des pioches, des lunettes anti-UV et des herbes folles. La Chose ne naît pas pour le public, mais ne grandira pas sans lui, il est la matière réelle et interagissante.

la Chose à cinq têtes — WebLeaflet from Mr.T on Vimeo.



La Chose à cinq têtes Laboratoire de monstration

Le Syndicat Potentiel devient le Jardin Potentiel du 4 au 10 Juin 2012.

Le samedi 9 juin 2012 à partir de 19h, venez découvrir la faune furieuse d'un laboratoire en vivarium, dans lequel sont enfermées pendant cinq jours les cinq têtes de Marine Angé, Marion Cros, Izabela Dlawichowska, Clémence Prieur, Morgane Roumégoux et Claire Serres.

Streaming sur ligie.org

Au Syndicat Potentiel, 13 rue des couples à Strasbourg T. +33 0(3) 88 37 08 72 - Entrée libre



[Atelier d’Anticipation Économique] En partenariat avec la Haute école des Arts du Rhin - ESADS Strasbourg

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Présentation des artistes

Marine Angé
travaille des lieux d’écoutes où se déploient des univers fantastiques empruntant des codes liés à la culture populaire . Ces univers sont des constructions plastiques sonores. ou il s’agit de faire vivre une narration par les vides qu’elle laisse, de sculpter le vide engendré de différentes manière jusqu’au «fantomatique». Cette recherche reste lié à un travail d’improvisation orale et musicale donnant lieu à des performances, des concerts, ou des enregistrements. Dans sa série «contes typiques», trois contes étrangement typiques, rapportés par une même voix incarnant divers personnages, font état d’une apparition sans jamais l’évoquer vraiment. Ces récits sont installés dans des espaces ou divers objets viennent prendre une place sur un territoire, tantôt décors tantôt occupants. http://marineange.tumblr.com soundcloud.com/m-ange

Le travail de Marion Cros emprunte des méthodes de traitement proches de celles employées dans le domaine de l’information. Elle endosse tour à tour le rôle d’artiste ou celui de journaliste afin d’approcher des lieux qui attirent son attention et d’y entamer une investigation. Ces lieux ont en commun que si on les donne à voir d’un point de vue frontal, ils révèlent une réelle absurdité : la capacité de l’homme à créer des situations complexes et ambiguës pour tenter de répondre à des problèmes aux- quels il est confronté. Marion Cros, dans son travail, n’avance de réponses précises aux problèmes qu’elle traite, mais cherche à donner un temps de visibilité ou d’écoute à certaines situations. marioncros.net http://www.arteradio.com/son/615943/Copie_conforme

Claire Serres s’applique à créer des dispositifs de résonance ne prenant vie qu’à partir du moment où elle les active. Elle cherche le point d’ancrage qu’il peut y avoir entre un son de synthèse, composé, et un son découlant d’une action. Ses actions sont le plus souvent d’ordre de la fiction, construites à même l’espace qu’elles habitent, l’auditeur peut être témoin, espion, ou passant; le jeu est donc de brouiller les pistes, de proposer multiples lectures. Elle pense que la captation est une performance, de par la situation du corps dans l’espace, de par le point de vue de réception du son, et du cache-cache qui s’opère avec le public. Dans ses situations d’écoute, elle dissimule, personnifie la localisation de la source. la voix acoustique ou amplifiée reste son dada, tant par l’usage du doublage, que par l’imitation du cachalot. http://www.pez-corp.net/?page_id=26 (Profil de Claire Serres dans le collectif PEZ) http://www.ligie.org (site de streaming en construction, projet en cours)

Izabela Dlawichowska est née le 31 mai 1980 à Varsovie, en Pologne. elle est étudiante en art à l’école supérieure des arts décoratifs de Strasbourg Depuis plusieurs années elle collabore avec le poète allemand Steffen Hofmeister, autour de sonorités et de la mise en espace d’un poème. Son dernier travail, une performance d’après un texte «4.48 Psychose» de Sarah Kane, a eu lieu en mai 2011 au Syndicat Potentiel (Strasbourg) lors du vernissage de l’exposition «Autorités». Le suicide ponctuel d’un être désespéré, sans silence. Il s’agissait de la reprise des dialogues entre le personnage principale (Sarah Kane elle-même) et son médecin traitant. Après avoir écrit cette pièce, l’auteur se suicide, la performeuse aussi, en buvant de la vodka à outrance. Elle a également oeuvré au travers de pratiques plus solitaires, voyageant et s’interrogeant sur le fait de voyager plus que sur le voyage lui même. Périple de Varsovie à Strasbourg, de Strasbourg à New Delhi, de New Delhi à Bogota, de Bogota à Lima, de Lima à Quito, de Quito à Bogota, de Bogota à Strasbourg. Le projet Pensée KONSTRUKTOR qui découle de ces pérégrinations est une proposition sonore sans titre, un travail direct, ainsi qu’une diffusion en direct dans l’espace de l’exposition. Apporter, mixer, pénétrer, les traces auditives de ses voyages. La forme finale devient une installation ou les sons-lieux se mêlent en formant un flux sonore, et le lieu d’exposition devient le nouveau lieu d’enregistrement.

Morgane Roumégoux Au départ il y a une structure à laquelle elle s’intéresse, jusqu’à en trouver un détail absurde. Puis par ce détail elle fabule et ne focalise que sur cet élément. S’en suit une narration ou une piécette. La fabulation de choses très sérieuse ou considéré comme tels. L’animisme d’une chose que l’on oublie dans l’importance de l’énorme. Le dessous des choses ou l’intérieur qui hante ou qui parle ou qui chante. Dans une ritournelle, l’important c’est de chanter mais aussi de se situer par rapport à son corps, au mouvement, à la place prise dans l’espace sonore.

Clémence Prieur s’attache aux petites choses qui agrémentent le quotidien. En les enregistrant, en y portant l’attention nécessaire, elle axe sa démarche sur la matière et la valeur (émotionnelle ou rationnelle) de l’enregistrement, de la capture et de l’archivage Matière qu’elle utilise par la suite pour des performances des vidéos et des installations .Par la mise en place de système de juxtapositions elle décentre ces élé- ments de leur usage originels pour les ré-axer sur de nouvelles histoires imaginaires. Finalement ce qui l’intéresse c’est de revivre les choses, de les sortir de leurs tanières et de les faire dire et découvrir aux autres. Alors ses histoires peuvent commencer à circuler à travers chacun .

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